Le REPED félicite énormément le service de sécurité de Yaoundé pour son action

Les trafiquants des cannabis et d'autres types de drogue seraient nombreux et souvent l'action de les  atteindre pour  les éduquer connait des difficultés majeures. La  peur du gendarme n'effraie pas souvent ces auteurs. Mais  ce qui est essentiel est que tout intervenant de la protection sociale a  un rôle à jouer. Une information que partage le REPED, <<À YAOUNDE, un homme arrêté avec 45 Kilogrammes de drogue.
Le 26 mai 2024, les gendarmes du poste de gendarmerie de Mewoulou, dans le 6ème arrondissement de Yaoundé, ont arrêté le nommé Nté Eric, un trafiquant de drogue présumé, et saisi trois sacs de cannabis pesant au total 45 kilogrammes. L’arrestation a eu lieu vers 16 heures derrière le lycée bilingue d’Etoug-Ebe, suite à une perquisition minutieusement orchestrée par les forces de l’ordre.
Lors de sa présentation publique à la presse le mardi 4 juin 2024, le suspect a déclaré s’être livré à ce commerce illicite pour subvenir aux besoins de sa mère appauvrie et malade. L’ancien chauffeur de taxi de Yaoundé a décidé de changer de métier en vendant du cannabis plus rentable selon lui.

« J’ai une mère très malade et je suis son seul gardien. J’ai tout essayé pour récolter des fonds et l’aider. J’ai réussi à réunir 815 000 francs mais il me manquait le montant restant pour atteindre un million. J’ai remarqué que les gens achetaient et consommaient du cannabis au stade Omnisport et j’ai réalisé que c’était un marché lucratif. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à vendre là-bas pour générer des revenus, en vendant chaque paquet 3 000 francs », explique le suspect.

(*Source: Agir Cameroun actu* sous la direction de Emelda Voukeng)

À lire cette information de cette source, le REPED encourage la police et d'autres intervenants de la protection sociale d'élargir et de réadapter la stratégie d'éducation citoyenne sur les dangers de cette activité illicite. La politique répressive n'a jamais suffit pour résoudre ces genres de situations. Dans l'intention du suspect, on peut lire le besoin de voler au secours de sa mère qui est très malade. Ce choix est dangereux, car le suspect pouvait bien choisir d'emmener sa mère à l'hôpital en faisant recours à d'autres mécanismes d'assistance présent sans se livrer à une activité illicite.

Les drogues sont tueurs des rêves des humains et sont catalyseurs des changements dangereux dans nos vies.

Pour ceux qui ne l'ont pas encore, le livre :*les drogues tueurs des rêves de la jeunesse* écrit par M. SIGNE ETIENNE de FOJCAM  est en vente partout au Cameroun aujourd'hui et dans les différentes lieux. Au siège du REPED, ce livre coûte 2500fcfa.

Article présenté par la Présidence

Mis en ligne par la cellule d'information NTIC-REPED

SOUS LA DIRECTION DE Jean FOTSO.


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